Juste la fin du monde

Guillaume Barbot que nous avons reçu à l’EMC avec Alabama song et Et si je ne n’avais jamais rencontré Jacques Higelin est de retour avec sa nouvelle création Juste la fin du monde un presque classique de Jean-Luc Lagarce magnifié à l’écran par Xavier Dolan.

Louis, âgé de 34 ans, revient dans sa famille pour annoncer sa mort prochaine. Mais ce retour provoque chez ses proches de tels règlements de compte qu’il n’arrive pas à communiquer avec eux et qu’il repart sans avoir rien dit. C’est un texte qui parle d’amour, d’amour empêché, d’amour en trop plein, d’amour qui frotte. Et qui parle du temps. Du temps qui passe, du temps qui laisse des empreintes, du temps que l’on hérite.
Sur scène, le décor – tel une maison de poupée – nous donne à voir toutes les pièces en simultané. On peut alors observer chaque secret, chaque recoin, chaque solitude de cette réunion de famille. Et évoluant aux côtés de Louis, la mise en scène nous plongera dans ses visions d’enfance, ses nuits hantées, ses silences et ses musiques intérieures. Une forme visuellement puissante, avec une distribution hors norme, pour un spectacle débordant de vie.